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L'église "Saint Martin"

Suivez le guide à Mesnil-Clinchamps

On suppose que la première construction d'une église à Clinchamps, comme on disait-alors, remonte au XIIe ou XIIIe siècle. L'actuel édifice étant le résultat d'un agrandissement effectué entre 1640 et 1680, avec le rajout des deux chapelles latérales, de la sacristie et d'un nouveau clocher tout en granit. L'AVPPS nous fait la visite  - ici résumée - des points à ne pas manquer.

  • Entrée : sous vos pieds, le dallage fait de pierres tombales qui recouvraient les corps des notables et des prêtres inhumés. A noter l'inscription : CY GIST LE CORPS DE JEAN LEROY L'AN G(râce) 1627.

  • Vitraux : ceux de la nef, du choeur et du transept nord ont été refaits suite au bombardement de 1944. Ils sont l'oeuvre de Joséphine Lamy-Paillet, maître verrier de Lyon, chacun d'eux porte le nom de son donateur et une légende pour la scène figurée. Celui du transept nord représente - dans sa partie basse -  le village après bombardement du 10 juin 1944, d'après un dessin du localement très connu Abbé Louise. Seul vitrail antérieur : celui de la Chapelle de la Vierge commémore la guerre 14-18, certains de ces panneaux ont fait l'objet d'une restauration à l'authentique, après la seconde guerre mondiale.

  • La crypte : ou Chapelle de la Résurrection, unique dans la région, a été creusée par le Seigneur de Clinchamps, Louis de Gouvets pour inhumer sa famille. Elle est cruciforme, voûtée en arête et éclairée par une ouverture circulaire au centre.  Le sol reste en terre battue. Autre curiosité : la onzième marche de l'escalier d'accès, fait d'anciennes pierres tombales, daterait des origines, XIIe ou XIIIe siècle.

  • Les statues de Saint-Gilles et de Saint Benoît (polychromées). Le premier cité, debout, de face, vêtu de la coule bénédictine dont le capuchon est rabattu sur le crâne, pose sa main sur la biche debout sur ses pattes postérieures. Le second, vêtu d'une longue tunique à plis profonds et réguliers, tient devant lui un livre fermé (…).

  • Inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : deux tableaux peints par l'artiste Mauduit de Vire (XVIIIe), représentant Saint-Gourgon ou Gourgonne condamné par Doclétien et Saint-Sulpice ; le lutrin en bois (XVIIIe ou XIXe) ; les stalles (XVIIe) ; la poutre de Gloire (XVIIIe) qui sépare la nef du choeur, en métal et bois sculpté, peint et doré. ; la chaire à prêcher sculptée en chêne (2ème quart du XVIIIe) avec - pour ne citer que ce détail - sur son dossier Jésus chez Marthe et Marie, copie du tableau d'Eustache Le Sueur (1616-1655) dont l'original a été exécuté pour l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois.

  • Retable en bois (XVIIIe) : à deux colonnes corinthiennes lisses, environnées de pampres peints en doré, piédestral quadrangulaire à panneaux ornés d'arabesques. L'entrecolonnement est composé d'un cadre doré abritant une huile « L'adoration des Mages » de 1700, due à l'artiste Virois Vincent de La Vente (1680-1741).

  • A voir également : les bas-reliefs exprimant la reconnaissance de la municipalité Clinchampoise ; le confessionnal en bois du XVIII ou XIXe siècle ; la statue de Saint-Jean avec son aigle ; le tabernacle ; pavillon à ailes, stylobate orné de feuilles d'acanthes et d'angelots, etc...

L'église de Mesnil-Clinchamps est ouverte en journée et les visiteurs trouveront à l'intérieur un dépliant reprenant en détail les éléments développés ici de façon parcellaire. Bonne visite.
 
pierres en lumiere

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